En 1663, la restauration de l’ancienne chapelle, devenue l’église paroissiale est terminée. Le clocher a été construit en 1766. Il renferme deux cloches (Françoise Elisabeth, baptisée en 1780 et Bernardine baptisée en 1837). L’église a été restaurée en 1976. La fenêtre plein cintre date du XIIIe siècle. Le verre a été refait en 1954. On peut y retrouver les Béatitudes.
Sur l’une des poutres restaurées on a retrouvé la date de 1660. Il y a aussi un 3 près du clocher qui évoque la fin des travaux de restauration en 1663.

Le retable de la Vierge date du XVIIIème siècle. Au centre figure un tableau de Bergen contemporain de Rubens ayant pour thème l’Assomption. Ce tableau a été restauré en 1973 et en 2008. On observe aussi sur ce retable des statues en bois : l’une à droite au milieu est dédiée à Sainte Catherine d’Alexandrie, patronne des jeunes filles. On l’invoquait pour trouver un mari.

Le retable de saint Folquin est de style baroque. Autrefois la partie peinte en bleu était un vitrail qui laissait passer la lumière. Les colonnes sont de style rococo fréquent en pays flamand car le pays de l’Angle fut longtemps un territoire flamand. La statue en bois de Saint Folquin au centre évoque le cousin de Charlemagne devenu évêque de Thérouanne en 817 et mort à Esquelbecq en 855.

Le chemin de croix fut placé après la Révolution. Ce sont des peintures sur tôles de l’école de Rubens ; on note la même tonalité que celle du tableau central du retable.

Placé en 1863, l’orgue a été construit par Arnold HEIDEN-REICH. Les tuyaux de conception romantique datent de Napoléon III, le reste remonte à la révolution. Il vient d’être restauré en 2005 grâce à l’association des Amis de l’orgue.

Une piéta avec la liste des victimes de la première guerre date de 1921.

La chaire est d’époque Napoléon III comme le banc de communion et le confessionnal.

Le chemin de croix fut placé après la Révolution. Ce sont des peintures sur tôles de l’école de Rubens ; on note la même tonalité que celle du tableau central du retable.

Saint-Folquin était un ancien lieu stratégique et faisait partie du pays de Langle. En 1040, une chapelle est construite par les moines de Saint Bertin qui effectuent l’assèchement des terres environnantes. Dès 1107, la paroisse a un curé : l’abbé Salperwick. A cette époque il y a donc une chapelle prieurale de moines à l’emplacement de l’église actuelle et une église paroissiale, l’église Saint Nicolas, sur la route de Gravelines au lieu-dit « les bajettes ». En 1644, lors de la reconquête des Français, Turenne incendie l’église Saint Nicolas en même temps que celle de Saint-Omer-Capelle. A la même époque la chapelle des moines est éventrée et perd sa troisième nef. Les moines quittent alors la région et cèdent leur chapelle à la paroisse.

St Folquin fut évêque de Thérouanne entre 815 et 845. 40 années de présence dévouée entre Ternois et Mer du Nord au contact des abbés de St Omer. Décédé à Esquelbecq, Folquin souhaitait être inhumé à St Omer. Or, il avait beaucoup plu et des inondations barraient l’accès. La nuit même, un vent du Midi gela l’eau et les disciples purent porter le corps et marcher sur la glace pour rejoindre St Omer.